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Pourquoi étudier pour un futur qui n'existera plus ?

Devant l'inertie des décideurs face à l'urgence climatique et environnementale, les étudiants, consternés par le futur chaotique qui leur est réservé, durcissent leurs actions en appelant à la grève nationale tous les vendredis. Une action qui a déjà rencontré beaucoup de succès en Suède sous l'impulsion de la jeune militante pour le climat, Greta Thunberg.

Devant l'incapacité et le manque de volonté des gouvernements à oeuvrer pour un monde plus juste et respectueux de notre support de vie, les crises sociale et environnementale s'exacerbent avec, notamment dans les pays européens des manifestations régulières de plus en plus réprimées voire interdites.

L'urgence climatique n'est plus à démontrer alors que les 4 dernières années sont les plus chaudes jamais enregistrées à l'échelle mondiale. Or, l'Accord de Paris, tout comme l'était déjà le Protocole de Kyoto, demeure inefficace et inapproprié face aux enjeux.

Comment faire lorsque ceux qui sont désignés pour prendre des décisions au nom des citoyens sont aussi incompétents qu'irresponsables ? C'est à nous tous, individuellement et via les associations que nous pouvons nous mobiliser.

C'est dans ce cadre que la célèbre et jeune militante suédoise pour le climat, Greta Thunberg - qui s'est fait remarquer lors de la COP24 - a lancé son mouvement de grève scolaire pour le climat « Fridays for Future ». Parti de Suède en août, il gagne désormais la France (en commençant par l'Ile de France vendredi 22 février) et l'Angleterre, après s'être étendu à la Belgique (notamment sous la bannière « Youth for Climate »), la Suisse, les Pays-Bas, l'Allemagne, l'Ecosse et l'Irlande, l'Italie (et même l'Australie). Objectif : que la grève se propage dans tous les pays du monde et devienne mondiale.

« Puisque nos leaders se comportent comme des enfants, nous sommes obligés d'assumer la responsabilité qu'ils auraient dû endosser il y a bien longtemps » interpelle Greta Thunberg.

 

https://www.notre-planete.info/actualites/482-greve-climat-etudiants

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